Patrick Thompson aide le Canada à mesurer des composés organiques volatils

Êtes-vous curieux au sujet de la surveillance de la qualité de l’air à Environnement et Changement Climatique Canada?

Patrick Thompson tient une bouteille de surveillance de la qualité de l’air utilisée dans le cadre du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.

Thompson

Patrick Thompson, technologue en chimie, dans une installation scientifique d’ECCC à Ottawa, Ontario, s’assure que des bouteilles de surveillance de six et de trois litres sont prêtes à capter des composés organiques volatils, ou COV, pour surveiller la qualité de l'air ambiant à travers le pays dans le cadre du programme du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (RNSPA). Le programme du RNSPA est un programme fédéral-provincial-territorial qui effectue l'analyse des données et des tendances liées à la qualité de l'air dans les grandes zones urbaines et dans des zones rurales ou de petites collectivités touchées par des sources locales de pollution.

L'une des nombreuses fonctions de Pat est de veiller à ce que ces bouteilles soient exemptes de contaminants en les chauffant à 75 °C pour cuire les résidus de polluants atmosphériques, de sorte que les bouteilles puissent être réutilisées à travers le Canada. Il suit un calendrier rigoureux quand il prépare leur expédition à la grandeur du pays.

Environnement Canada est intéressé par les COV parce que les gaz et les vapeurs contenant du carbone peuvent entraîner la formation d'ozone troposphérique, un des principaux composants du smog. Ces polluants sont émis dans l'air par deux sources naturelles (végétation et feux de forêt) et par l'activité humaine en raison des émissions des industries pétrolières et du gaz, de l'utilisation de solvants et des moyens de transport. Bien que les sources naturelles d'émission de COV soient plus grandes dans l'ensemble, les sources d'origine humaine sont les principales contributrices aux COV dans les zones urbaines.