Créer une culture de collaboration

La réunion de l’AROC de 2018 a permis de présenter un large éventail d’exposés et de domaines défis qui ont regroupé plus de 250 membres de la communauté de l’AROC. Plusieurs renseignements ont été communiqués entre divers participants représentant plus de 110 organisations, y compris des ministères, d’établissements d’enseignement, du secteur privé, et d’organisations autochtones. Une telle occasion de faire du réseautage parmi un si important groupe de représentants de la communauté canadienne des TSO ne s’était jamais présentée auparavant au Canada. La rencontre a permis à de nouveaux partenaires potentiels de discuter de possibilités et de défis communs, et d’apprendre à mieux se connaître. La création d’une culture de collaboration fructueuse repose sur des facteurs comme la confiance, le respect et la conviction commune que la coopération permettra d’accomplir beaucoup plus que le travail en vase clos, et l’importance de ces éléments a été soulignée au cours de la de la réunion de l’AROC 2018.

Cette nouvelle culture de collaboration, qui intègre un large éventail de connaissances scientifiques et l’ensemble de la communauté scientifique au Canada, nous permettra d’élaborer des solutions novatrices afin de saisir les possibilités et de relever les défis associés aux six domaines défis. Les activités énoncées dans les voies à suivre de chacun des domaines défis présentent de nouvelles formes de collaboration qui permettront d’intensifier les efforts déployés pour favoriser la progression de ces thèmes clés. Les résultats attendus associés aux domaines défis ont mis en évidence la nécessité que la plateforme communautaire de l’AROC devienne un élément crucial des mesures qui seront prises par l’AROC à l’avenir. La plateforme pourrait favoriser le développement d’une culture de collaboration et de coopération; l’harmonisation des efforts déployés, des plans établis et du financement prévu autour de priorités communes; et la mise en commun de connaissances liées à des priorités scientifiques internationales, ainsi qu’à d’éventuels partenariats.

De nouvelles possibilités de partenariats ont été évoquées lors de la réunion de l’AROC, et on a aussi réalisé à cette occasion que l’on devra déployer davantage d’efforts pour atteindre les communautés autochtones et locales, afin qu’elles participent davantage aux activités des TSO (p. ex., partage des infrastructures et des données). Un large éventail de connaissances scientifiques (sciences naturelles, sociales et savoir autochtone) doit être mis à contribution lorsque l’on élabore des politiques publiques et des règlements ou que l’on prend des décisions en lien avec les TSO.

Lorsque l’on repense aux rapports du CAC, les efforts que l’AROC a déployés permettent de combler les lacunes relevées en matière d’information et de coordination des sciences océaniques au Canada. Ce travail sera accompli non seulement par les efforts de l’individu au Canada, mais aussi grâce à une nouvelle culture de collaboration parmi la communauté des TSO, qui nous permettra de travailler ensemble afin de relever les défis.