Communications, renforcement des capacités et sensibilisation (2017-2018)

Table des matières


Coordination du bureau régional d’AINC au Yukon
2016-2017

Responsable(s) du projet :

Ellen Sedlak (INAC), Yukon INAC office

James MacDonald, Council of Yukon First Nations

Équipe:

Members of the YCC include representatives from the Yukon Territorial Government (Executive Council Office, Chief Medical Office of Health and Environment), Council of Yukon First Nations, Indigenous and Northern Affairs Canada, Ta’an Kwach’an Council and independent researchers.

Résumé en langage clair

Le Comité des contaminants du Yukon (CCY) donne des conseils en matière de communication de renseignements aux résidents du Yukon sur la présence et les effets possibles des contaminants transportés à grande distance dans l’air, la terre, l’eau, les poissons, les espèces sauvages et les humains, dans le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN).

Le CCY examine également les propositions du PLCN et discute des préoccupations de la collectivité relatives aux contaminants qui sont susceptibles d’avoir une incidence sur les aliments traditionnels et l’environnement. Le Comité réunit des représentants de différents ministères du gouvernement fédéral, des gouvernements autochtones et territoriaux ainsi que des chercheurs indépendants du Yukon. Le 9 janvier 2017, le CCY a tenu une séance de planification stratégique en raison de différents événements survenus au cours de la dernière année, en particulier les départs à la retraite de l’ancien président et de l’ancien coprésident (Pat Roach et Bob Van Djjken). Les discussions qui ont eu lieu au cours de cette séance ont porté sur la raison d’être/la vision, les activités, la composition et le mandat du CCY. Au terme de cette séance, il a été déterminé que le CCY devait redéfinir son mandat et revoir sa composition. Ainsi, dans les cinq prochaines années, le CCY cherchera à élargir sa composition en intégrant une plus grande représentation des collectivités autochtones et des organisations du nord du Yukon.

Le CCY se réunit au moins à deux reprises pour procéder à un examen des aspects socioculturels de toutes les propositions soumises au PLCN ainsi que pour discuter des événements à venir, des idées de réseautage et des sujets soulevés. Le rôle du Secrétariat du PLCN au CCY (Ellen Sedlack) est d’organiser des réunions et des téléconférences, au moins deux réunions en personne, et de communiquer de l’information sur d’autres programmes, en plus de gérer et de préparer le budget des subventions et des contributions pour le financement approuvé, et d’aider le CCY à diffuser de l’information sur les contaminants.

Le rôle des membres du CCY est d’assister aux réunions en personne/par téléconférence pour examiner les propositions soumises et en discuter, discuter des tendances et des problèmes liés aux contaminants aux échelles nationales et régionales et fournir de la rétroaction aux chercheurs sur les connaissances traditionnelles, le développement des capacités, les communications et la consultation. Le président, le coprésident et les membres du gouvernement du Yukon assistent aux réunions du Comité de gestion du PLCN ainsi qu’aux ateliers sur les résultats, de sorte qu’ils peuvent participer et prendre connaissance des résultats de la recherche de première main, pour ensuite les communiquer à leur organisation/aux membres, lorsqu’approprié, fournir des documents de référence, au besoin, et devenir les premiers points de contact de leur organisation.

 

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Comité régional des contaminants des Territoires du Nord-Ouest (CRCTNO)

Responsable(s) du projet :

Emma Pike and Carmon Bessette, NWT-INAC office

Tim Heron and Shannon O’Hara, Northwest Territories Environmental Contaminants Committee

Équipe:

  • The Northwest Territories Regional Contaminants Committee (NWTRCC) members include representatives from: Dene Nation, Inuit Tapiriit Kanatami, Gwich’in Tribal Council, Sahtu Secretariat Inc., Inuvialuit Regional Corporation, Deh Cho First Nations, Tłı̨chǫ Government, Akaitcho Territory Government, North Slave Métis Alliance, Northwest Territory Métis Nation, Indigenous and Northern Affairs Canada, Fisheries and Oceans Canada, GNWT Environment and Natural Resources (Wildlife and CIMP – NWT Cumulative Impact Monitoring Program), GNWT Health and Social Services, and the Aurora Research Institute.

Résumé en langage clair

Le Comité régional des contaminants des Territoires du Nord-Ouest (CRCTNO) donne des conseils en matière de communication de renseignements aux résidants des Territoires du Nord-Ouest (TNO) sur la présence et les effets possibles des contaminants transportés à longue distance dans l’air, la terre, l’eau, les poissons, les espèces sauvages et les humains, dans le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN).

Le CRCTNO examine également les propositions du PLCN et participe à l’élaboration des plans de recherche du PLCN pour les T. N.-O. Les membres discutent des préoccupations de la collectivité par rapport aux contaminants susceptibles d’avoir une incidence sur leurs aliments traditionnels et l’environnement. Le Comité est composé de représentants de partenaires autochtones nationaux et régionaux, ainsi que de divers ministères fédéraux et territoriaux. Le réseau d’intervenants qui composent le comité est un mécanisme efficace pour discuter de la façon de communiquer l’information sur les contaminants, les travaux de recherche effectués dans le cadre du PLCN et leurs résultats et les initiatives de recherche entre les collectivités des T. N.-O., les organisations pertinentes et les autres représentants des programmes sur les contaminants et le personnel du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord. Le CRCTNO se réunit par téléconférence et tient au moins une réunion en personne chaque année pour procéder à un examen des aspects socioculturels de l’ensemble des propositions soumises au titre du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord. Le Comité rassemble les documents de référence pertinents issus des ateliers sur les résultats du PLCN, produits par les chercheurs du Secrétariat du PLCN aux T. N.-O. et fournit de l’information sur les contaminants aux résidents des T. N.-O. et aux gouvernements autochtones, en plus de répondre aux préoccupations des résidents par rapport aux contaminants.

Le rôle du Secrétariat du PLCN aux T. N.-O. (Emma Pike et Carmon Bessette) est d’organiser des téléconférences, au moins une réunion en personne, et de communiquer de l’information sur d’autres programmes en plus de fournir de l’aide pour ce qui est de la rédaction et de la préparation des propositions et de faire des présentations sur le PLCN lors des réunions communautaires et des AGA (sur invitation), de siéger au Comité de gestion du PLCN, de gérer et de préparer le budget des subventions et des contributions pour le financement approuvé de même que d’aider le CRCTNO à communiquer de l’information sur les contaminants. Le Secrétariat du PLCN des T. N.-O. est la voie d’entrée des chercheurs des services sociaux et de santé du GTNO pour soumettre des données brutes à un examen en vue de la communication d’avis de santé publique dans les T. N.-O. Un examen des données est effectué avant la diffusion pour indiquer les usages traditionnels des lacs en question, la collectivité la plus proche, les personnes ressources et tout antécédent lié à la recherche.

Le rôle des membres du CRCTNO est d’assister aux réunions en personne pour examiner les propositions soumises et fournir de la rétroaction aux chercheurs sur les connaissances traditionnelles, le développement des capacités, les communications et la consultation. Ils assistent à l’atelier sur les résultats du PLNC pour prendre connaissance des résultats de la recherche, de première main, pour ensuite les communiquer aux membres de leur collectivité, fournir des documents de référence à la collectivité et devenir les premiers points de contact pour répondre aux préoccupations des membres de leur collectivité. Lorsque des avis de santé publique sont communiqués, les membres du CRCTNO de la région concernée sont consultés sur l’utilisation des aliments traditionnels provenant de la région, les modes de communication les plus efficaces et les personnes ressources de la collectivité et pour obtenir d’autres renseignements pertinents.

 

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Comité des contaminants de l’environnement du Nunavut

Responsable(s) du projet :

Jean Allen , INAC, Nunavut Regional Office

Andrew Dunford , Nunavut Tunngavik Inc.(co-chair, NECC)

Équipe:

Members of the Nunavut Environmental Contaminants Committee include representatives from:

  • Department of Health, Government of Nunavut (GN-Health)
    • Wanda Joy, Environmental Health Consultant
    • Michele LeBlanc-Havard, Environmental Health Specialist
    • Jayne Murdoch-Flowers, A/Territorial Nutritionist
  • Department of Environment, Government of Nunavut (GN-DOE)
    • David Oberg, Environmental Liabilities Project Manager, Environmental Protection Division
    • Denise Baikie, Project Manager, Impact Assessment, Environmental Protection Division
    • Angela Young, Project Coordinator, Nunavut Coastal Resource Inventory, Fisheries and Sealing Division
    • Sara Holzman, Climate Change Program Specialist, Climate Change Secretariat
  • Department of Fisheries and Oceans (DFO)
    • Christopher Lewis, A/Aquatic Science Biologist
  • Indigenous and Northern Affairs Canada (INAC)
    • Simon Smith, NCP Secretariat
    • A/ Socio-economic Monitoring Analyst, Nunavut General Monitoring Program (NGMP)
    • Regional Socio-Economic Analyst, Intergovernmental Affairs and Inuit Relations (once filled)
  • Inuit Tapiriit Kanatami (ITK)
    • Eric Loring, Senior Researcher, Wildlife Department
  • Nunavut Research Institute (NRI)
    • Jamal Shirley, Manager of Research Design and Policy
  • Nunavut Wildlife Management Board (NWMB)
    • Erin Keenan, Wildlife Management Biologist
  • Resolute Bay Hunters and Trappers Association

o Nancy Amarualik, HTA representative

Résumé en langage clair

Le Comité des contaminants du Nunavut a été constitué en mai 2000 afin de permettre l’examen, selon une perspective socioculturelle, des projets financés par le PLCN et des propositions pour lesquelles des fonds sont demandés au Nunavut. En réalisant un examen socioculturel des propositions associées au PLCN dans le territoire, le Comité veille à ce que les recherches scientifiques menées au Nunavut servent les intérêts des Inuits et du Nord. Le Comité fournit aussi aux Nunavummiuts de l’information sur les contaminants transportés sur de longues distances qu’on trouve au Nunavut. Il favorise la communication de l’information concernant le PLCN au Nunavut afin de s’assurer que les Nunavummiuts sont informés des activités et des résultats de recherche du PLCN.

 

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Comité de la nutrition et de la santé du Nunavik : Coordonner la recherche sur les contaminants au Nunavik et en tirer des leçons

Responsable(s) du projet :

Francoise Bouchard, NRBHSS/Quebec

Équipe:

Ellen Avard, Barrie Ford, Nunavik Research Centre,

Julie-Ann Berthe, Monica Nashak, Michael Barrett, Kativik Regional Government (KRG),

Suzanne Bruneau, Institut national de santé publique du Québec,

Dr Chris Furgal, Nasivvik Centre for Inuit Health and Changing Environments;

Marie Eve Guay, Ungava Tulattavik Health Centre,

Josée Laporte, Inuulitsivik Health Centre,

Elena Labranche, Dr Jean-François Proulx, Sylvie Ricard, Caroline D’Astous, Marie-Josée Gauthier, Nunavik Regional Board of Health and Social Services

Eric Loring, Inuit Tapiriit Kanatami (ITK),

Eliana Manrique, Kativik School Board (KSB),

Résumé en langage clair

Le Comité de la nutrition et de la santé du Nunavik (qui s’est d’abord appelé Comité des ressources sur les BPC) a été mis sur pied en 1989, pour traiter de questions se rapportant aux aliments, aux contaminants, à l’environnement et à la santé au Nunavik. Depuis sa création, le Comité a élargi ses perspectives en vue d’adopter une approche plus globale des questions d’environnement et de santé qui tient compte des avantages et des risques. Aujourd’hui, le comité fait office d’organe autorisé d’examen et consultatif pour les questions de santé et de nutrition de la région et il comprend des représentants de bon nombre d’organismes qui s’intéressent à ces questions, ainsi que de ceux qui effectuent des recherches à ce sujet. Le Comité donne de l’orientation et assure la liaison pour les chercheurs et les organismes de la région et de l’extérieur, dirige les travaux qui portent sur les questions importantes, transmet des renseignements au public et éduque celui-ci au sujet de l’environnement et de la santé et des projets de recherche, et représente les intérêts du Nunavik sur les scènes nationale et internationale. Toutes les activités sont réalisées dans le but de protéger et de promouvoir la santé publique au Nunavik par la prise de décisions personnelles éclairées.

En 2017-2018, le comité continuera de mener des activités de communication pertinentes en fonction des priorités et des besoins régionaux. Ces activités de communication tireront parti des pratiques exemplaires dégagées en matière de diffusion de l’information sur les contaminants et la santé au Nunavik et dans d’autres régions, et sur les niveaux de connaissance, les perceptions et les perceptions erronées par rapport à ces enjeux. Le Comité de la nutrition et de la santé du Nunavik (CNSN) continuera d’orienter les chercheurs et de participer à la diffusion publique des résultats de la recherche sur les contaminants, la nutrition et la santé au Nunavik. Cette année, l’ enquête régionale sur la santé Qanuippitaa 2017 sera déployée dans les 14 collectivités du Nunavik. Cette enquête régionale d’envergure donnera lieu à un nombre accru d’activités de planification et de communication pour le CNSN.

 

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Chercheur spécialiste des contaminants dans le Nord

Responsable(s) du projet :

Liz Pijogge , Northern Contaminants Researcher, Nunatsiavut Government (NG).

Équipe:

Rodd Laing, Director of Environment, Nunatsiavut Government

TBD, Research Manager, Nunatsiavut Government

Derek Muir, Environment and Climate Change Canada

Eva Obed, Community Outreach Manager, Nunatsiavut Government

Résumé en langage clair

Le chercheur spécialiste des contaminants dans le Nord est une composante fondamentale du gouvernement du Nunatsiavut. Affecté au Centre de recherche de Nain à la Division de l’environnement du ministère des Terres et des Ressources naturelles, le chercheur spécialiste des contaminants dans le Nord travaille à l’échelle interministérielle et dans les collectivités, en partie par l’entremise du Comité consultatif de la recherche du Nunatsiavut (CCRN), pour aider les Inuits du Nunatsiavut à mieux comprendre les contaminants dans cette région. Son activité concerne notamment certains projets financés par le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN) et la façon dont ils influent sur la santé et le mieux-être des Inuits. En partenariat avec le Comité consultatif de la recherche du Nunatsiavut, le chercheur spécialiste des contaminants dans le Nord diffuse l’information essentielle sur les contaminants et les projets de recherche déployée dans la région et sert de personne ressource principale pour obtenir des renseignements sur les contaminants. Ce projet concerne une activité prioritaire prescrite dans le PLCN et prend appui sur les capacités qui ont déjà été développées dans la région pour augmenter la gestion et l’appropriation de la recherche au Nunatsiavut. Le financement assure le maintien du poste de chercheur spécialiste des contaminants dans le Nord et du CCRN, en plus de compléter d’autres programmes de recherche du PLCN déjà mis en œuvre dans la région, dont des projets de surveillance de l’eau, de l’air, du phoque annelé et de l’omble chevalier. Tous nos programmes de surveillance comprennent une composante relative aux connaissances traditionnelles, car celles-ci sont essentielles pour bien comprendre les tendances et les enjeux et sont le meilleur registre des renseignements historiques de toute notre région.

Tous nos programmes de recherche financés à partir du PLCN sont coordonnés sur une base annuelle par le chercheur spécialiste des contaminants dans le Nord du Centre de recherche de Nain. Surtout, la présente proposition permet de s’assurer qu’il existe un point de contact stable et de confiance qui mobilise activement les Nunatsiavimmiuts tout en diffusant de l’information sur les contaminants dans le contexte des nombreux autres enjeux et initiatives connexes dans la région.

 

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Coordination, participation et communication : évolution des responsabilités du conseiller en recherche inuite du Nunatsiavut, au bénéfice des Inuits et de leurs collectivités

Responsable(s) du projet :

Carla Pamak, Nunatsiavut Inuit Research Advisor

Équipe:

Rodd Laing, Director, Environment Division, Nunatsiavut Government

Liz Pijogge, Northern Contaminants Researcher (NCR) , Nunatsiavut Government

Résumé en langage clair

Le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN) et ArcticNet, en partenariat avec les régions, ont financé conjointement un poste de conseiller en recherche inuite (CRI) dans chacune des quatre régions de revendication territoriale des Inuits de l’Arctique – la région désignée désigne des Inuvialuit, le Nunavut, le Nunavik et le Nunatsiavut. L’embauche de ces quatre représentants régionaux constitue une première étape d’une approche davantage coordonnée en matière de participation communautaire et de coordination des sciences de l’Arctique, de même qu’une nouvelle façon de mettre en commun les connaissances et de faire participer les Inuits aux sciences de l’Arctique. Outre les responsabilités et les objectifs généraux permanents du CRI, celui-ci continuera de faciliter la coordination des activités du Centre de recherche de Nain et de communiquer les résultats de la recherche à la collectivité, à la population régionale et à la communauté de la recherche. Le CRI continuera de prendre part directement à des programmes de recherche-action dirigés par la collectivité comme le programme de congélateur communautaire (et le programme de sensibilisation des jeunes connexe) à Nain tout en contribuant à élargir ce programme à d’autres collectivités du Nunatsiavut.

 

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Regard rétrospectif et perspectives d’avenir : évaluation d’une étude de cas et recension des écrits dans la région désignée des Inuvialuit pour faciliter les prochaines initiatives de communication, de développement des capacités et de sensibilisation du PLCN dans le Nord

Responsable(s) du projet :

Shannon O’Hara, Inuit Research Advisor, IRC.

Équipe:

Duane Smith, Inuvialuit Regional Corporation,

Jiri Raska, Inuvialuit Community Economic Development Organization (CEDO)

Résumé en langage clair

Conformément à l’appel de propositions du PLCN 2017-2018, la Société régionale inuvialuit (SRI) sollicite du financement au titre du sous-programme communications, capacités et sensibilisation sous les priorités 9.5.3 et 9.5.4 du plan directeur du PLCN.

Les fonds sollicités financeront :

  • le salaire partiel du conseiller en recherche inuite et les fonctions connexes, comme il est indiqué dans la proposition et aux annexes 2,3 et 4.
  • les frais de voyages pour assister à deux réunions du PLCN, y compris l’atelier annuel sur les résultats et la réunion d’examen des aspects socioculturels du Comité régional des contaminants des T. N.-O. (CRCTNO).
  • la poursuite des travaux sur l’évaluation des produits de communication du CRI par des entrevues programmées d’informateurs clés et par des sondages de rétroaction régionaux.
  • l’exécution d’une recension des écrits et la recherche d’information, en visant l’objectif additionnel de tirer parti de l’évaluation en produisant un rapport final décrivant les outils de communication qui pourraient être utilisés dans les régions nordiques du Canada selon les technologies et les capacités dont elles disposent.

Le projet vise à répondre à la question de savoir quelles sont les ressources et les technologies disponibles et requises dans le Nord pour que les efforts de communication du PLCN dans les régions nordiques puissent être adaptés aux réalités régionales et tenir compte des circonstances uniques de chaque groupe autochtone desservi par le PLCN dans les territoires et les provinces nordiques. Il est important de savoir ce qui fonctionne bien et où, car chaque région autochtone est différente sur le plan des modes de communication possibles et des capacités d’une collectivité ou d’un ensemble de collectivités en particulier. Ces réalités doivent être clairement circonscrites pour que les chercheurs, les étudiants du PLCN et leurs partenaires nordiques puissent planifier des stratégies de communication et mobiliser les collectivités d’une façon adaptée à l’endroit où ils mènent leurs travaux dans le Nord, tout en tenant compte de ce qui est important pour la région étudiée. Quant à savoir si cela signifie de poursuivre les initiatives déjà couronnées de succès comme le bulletin d’information sur la recherche dans la RDI ou les camps culturels dans les autres régions desT. N.-O., tout dépend des capacités et des ressources dont dispose chaque région pour appuyer leur participation.

Lorsque l’évaluation des communications du CRI sera en cours, celui-ci effectuera une recension des écrits et une recherche d’information sur la disponibilité de la technologie et des capacités dans la RDI et dans d’autres régions nordiques. Le rapport d’évaluation finale servira aussi de rapport final sur la recension des écrits, et permettra de fournir des conseils pour l’élaboration de nouveaux outils de communication qui soit sont fondés sur le Web, soit exigent le moins possible de technologies ou de capacités. Ces travaux seront menés par le conseiller en recherche inuite à Inuvik, TN, de janvier 2017 à mars 2018. Ils ont le potentiel d’aider les habitants du Nord, car ils permettront d’éclairer le PLCN et d’autres programmes de financement sur la façon d’aider les collectivités nordiques à participer à ces programmes et à comprendre des enjeux complexes comme les contaminants transportés à longue distance, et à y répondre. Ils les aideront à interpréter les résultats ou les conseils susceptibles d’avoir une incidence sur leur santé et leur mieux-être. On espère que d’autres régions pourront utiliser les résultats pour mettre au point leurs propres produits de communication. On espère aussi que les résultats aideront les régions et leurs partenaires du PLCN à planifier la participation en fonction de leurs besoins et de ce qui fonctionne pour elles. Ainsi, elles pourront établir et appliquer leurs propres lignes directrices en matière de mobilisation

 

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Conseiller en recherche inuite au Nunavik : renforcer la capacité de recherche en santé et en environnement dans la région du Nunavik

Responsable(s) du projet :

Michael Barrett, Environmental and Land Use Planning Department.

Markusi Qisiiq and Monica Nashak, Kativik Regional Government

Équipe:

Representatives from:

Nunavik Nutrition and Health Committee

Makivik Corporation

Inuit Tapiriit Kanatami

ArcticNet

Résumé en langage clair

Le conseiller en recherche inuite au Nunavik (CRI) est toujours la première étape d’une approche plus concertée en matière de participation communautaire et de coordination des sciences arctiques au Nunavik. Le CRI travaille à l’Administration régionale Kativik (Ressources renouvelables, Environnement et Aménagement des terres) et collabore étroitement avec le Comité de la nutrition et de la santé du Nunavik (CNSN), la Régie régionale de la santé et des services sociaux du Nunavik et le Centre de recherche de Makivik. Le CRI au Nunavik est chargé de faciliter les recherches du programme en aidant les chercheurs du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord et d’ArcticNet, ainsi qu’en préparant les collectivités aux recherches. Avec les CRI d’autres régions inuites du Canada, le CRI du Nunavik cherche un nouveau moyen de mettre en commun les connaissances et de faire participer les Inuits aux activités scientifiques et aux recherches dans l’Arctique. En plus de l’appui du PLCN, le poste de CRI au Nunavik est financé par ArcticNet.

 

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Atelier sur les contaminants des espèces sauvages – renforcer la capacité de recherche sur les contaminants au Nunavut

Responsable(s) du projet :

Jamal Shirley, Manager, Research Design - Nunavut Research Institute

Mary Gamberg, Gamberg Consulting

Jennifer Provencher, Acadia University

Jason Carpenter, Nunavut Arctic College

Équipe:

Amie Black, Arctic Science Coordinator - Environment and Climate Change Canada, Ottawa

Amy Caughey, Registered Dietitian - Dept of Health, Government of Nunavut, Iqaluit

Pierre-Yves Daoust, Veterinarian, University of Prince Edward Island, Charlottetown

Sharon Edmunds-Potvin, Senior Research Advisor - Nunavut Tunngavik Inc., Iqaluit

Magali Houde, Research Scientist - Environment and Climate Change Canada, Montreal

Michele Leblanc-Havard, Environmental Health, Dept of Health, Government of Nunavut, Iqaluit

Mark Mallory, Professor - Acadia University, Wolfville

Jayne Murdoch-Flowers, A/Territorial Nutritionist - Dept. of Health, Government of Nunavut, Iqaluit

Derek Muir, Research Scientist - Environment and Climate Change Canada, Burlington

Mary Ellen Thomas, Senior Research Officer - Nunavut Research Institute, Iqaluit

Résumé en langage clair

Le plan directeur du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN) pour les communications, les capacités et la sensibilisation reconnaît que l’information sur les contaminants est mieux communiquée aux membres des collectivités nordiques si elle l’est dans la communication d’autres renseignements pertinents ou de la réponse à d’autres préoccupations. Le plan directeur recommande également que les efforts de communication soient axés sur la synthèse et l’intégration de l’information et des constatations provenant de plusieurs projets de recherche du PLCN. Nous proposons de déployer cette approche par la mise en œuvre d’une initiative de formation spécialisée en 2017– l’atelier sur les contaminants des espèces sauvages (ACES) – pour les étudiants du Programme des technologies environnementales (PTE) du Collège de l’Arctique d’Iqaluit (Nunavut). Le PTE est le seul programme de formation postsecondaire en environnement reconnu du Nunavut. Chaque année, environ 30 étudiants provenant de 25 collectivités du Nunavut s’y inscrivent. L’ACES est un modèle de formation fondée sur l’expérience qui mise sur une panoplie de méthodes interactives pratiques adaptées pour sensibiliser, favoriser le développement des connaissances, des compétences et des habiletés au sein de ce groupe fondamental de spécialistes de l’environnement de première ligne. L’ACES enseigne les aspects fondamentaux de la recherche sur les contaminants environnementaux, de la communication et de l’évaluation dans le contexte plus général de l’écosystème, de la santé de la population et des espèces sauvages et en lien avec les connaissances, les pratiques et les valeurs des Inuits. L’ACES est offert depuis 2007 et notre approche en matière de formation s’est améliorée avec le temps pour répondre aux besoins, aux préférences et aux forces uniques en matière d’apprentissage des étudiants du PTE. L’ACES est devenu une partie intégrante du programme de formation du PTE et il est structuré pour fournir les connaissances et les habiletés qui complètent les objectifs d’apprentissage d’autres cours essentiels du PTE.

En 2017, l’ACES combinera les exposés magistraux, des activités interactives en laboratoire et des discussions en groupe sur la surveillance des contaminants chez les espèces sauvages, la communication des risques et la santé humaine. Les étudiants apprendront comment les programmes de surveillance des tendances liées aux contaminants sont conçus et réalisés dans le Nord du Canada. Ils recevront de la formation sur des méthodes précises d’échantillonnage de tissus d’espèces sauvages, et discutent de stratégies de communication sur les contaminants destinées à des publics particuliers au Nunavut. Par ailleurs, les étudiants apprendront des techniques traditionnelles de découpage et de préparation du phoque et de l’omble et des méthodes traditionnelles leur permettant de repérer les animaux malades. En outre, cette année, les étudiants élaboreront un ensemble de questions à poser aux chasseurs pendant les activités des dissections qui permettent de communiquer les connaissances traditionnelles sur la santé des animaux pour les besoins des études sur les effets des contaminants. Cette activité sera enrichie par la participation d’un chercheur vétérinaire qui fournira un aperçu de l’état de santé du phoque annelé aux étudiants. L’atelier mettra aussi à contribution des spécialistes du ministère de la Santé du gouvernement du Nunavut et de Nunavut Tunngavik Inc. dans le but d’élaborer et de présenter un module d’enseignement sur les liens entre la santé humaine et la santé des espèces sauvages et les contaminants.

Des spécialistes des programmes de recherche et de surveillance de l’environnement financés à partir du PLCN et le Comité des contaminants du Nunavut (CCN) participeront aux activités de planification et de production du matériel didactique. Ainsi, les participants de l’atelier auront l’occasion d’interagir directement avec des chercheurs du PLCN et le CCN, afin d’en apprendre davantage sur les programmes actuels du PLCN et sur la façon dont celui-ci contribue à notre compréhension des contaminants dans l’Arctique. Des spécialistes inuits des espèces sauvages des organisations de chasseurs et de trappeurs seront invités à participer à l’atelier afin de s’assurer que les connaissances traditionnelles et écologiques locales et les perspectives inuites sur les contaminants sont intégrées aux enseignements. Grâce à des exposés interactifs et à des discussions avec les chercheurs, les chasseurs et les décideurs, les étudiants découvriront une multitude de techniques pour cerner, évaluer, gérer et communiquer les risques pour la santé que représentent les contaminants dans les aliments traditionnels prélevés dans le Nord, au regard des nombreux avantages nutritionnels et sanitaires rattachés aux aliments prélevés dans la nature. On discutera également du contexte de la sécurité alimentaire par rapport aux aliments prélevés dans la nature. Les discussions relatives à la santé humaine et aux contaminants dans les aliments prélevés dans la nature seront axées sur les messages actuels du ministère de la Santé visant la sécurité alimentaire et les aliments traditionnels, dont ceux traitant des contaminants et de la responsabilité du ministère de la Santé en matière de communication des risques.

Après avoir obtenu leur diplôme, la plupart des étudiants du PTE retourneront dans leur collectivité d’attache au Nunavut pour travailler en tant qu’agent de conservation et des pêches, agent d’évaluation environnementale et d’aménagement du territoire, coordonnateur de recherche, gestionnaires d’ACT, etc. À titre de professionnels, bon nombre de diplômés du PTE sont souvent appelés à appuyer les efforts de recherche du PLCN, y compris à appuyer les efforts de communication liés aux contaminants des espèces sauvages et des aliments traditionnels de l’Arctique. L’objectif à long terme de l’ACES est de développer des capacités essentielles chez ce groupe important de futurs gestionnaires environnementaux et de décideurs du Nunavut pour qu’ils soient en mesure d’interpréter, d’évaluer et de transmettre l’information relative aux contaminants de manière efficace à d’autres membres de la collectivité.

 

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En apprendre sur la santé du phoque annelé grâce à la science des contaminants et au savoir traditionnel des Inuits (Inuit Qaujimajatuqangit) : atelier éducatif à Resolute, au Nunavut

Responsable(s) du projet :

Magali Houde, Environment and Climate Change Canada

Jennifer Provencher , Acadia University

Équipe:

a) Local organization in Sachs Harbour, NWT

  • Karen Bibby, Inualthuya School (see attached support letter)
  • Betty Haogak, Sachs Harbour Hunter and Trapper Committee (see attached support letter)
  • Fisheries Joint Management Committee (see attached letter of support)
  • Jeff Kuptana, Local Hunter, Sachs Harbour Hunter and Trapper Committee

b) Preparation of educational material for the proposed workshop

  • Amie Black, Arctic Science Coordinator, Environment and Climate Change Canada
  • Cassandra Debets, PhD Candidate, University of Manitoba
  • Dominique Henri, Wildlife Science and Traditional Knowledge Specialist, Environment and Climate Change Canada
  • Steven Ferguson, Research Scientist, Fisheries and Oceans Canada
  • Chris Furgal, Trent University
  • Eric Loring, Inuit Tapiriit Kanatami
  • Derek Muir, Research Scientist, Environment and Climate Change Canada
  • David Yurkowski, Post-doctoral Researcher, University of Manitoba

Résumé en langage clair

Le projet porte sur l’intérêt commun des habitants du Nord et des chercheurs scientifiques envers l’amélioration des communications et le renforcement des capacités de la collectivité par rapport à la recherche menée sur les contaminants présents chez le phoque annelé. Le projet mobilisera des jeunes, des Aînés, des membres de la collectivité et des chercheurs scientifiques pour dégager des connaissances sur le phoque annelé selon les points de vue des Inuits Qaujimajatuqangit et scientifiques. L’année 2017-2018 est la deuxième année de ce projet, la première année s’étant déroulée à Resolute Bay, Nunavut en octobre 2016. Compte tenu de la réussite de l’atelier de 2016, et de l’expérience acquise, nous proposons de tenir l’atelier sur le phoque annelé à Sachs Harbour (T. N.-O.), où se tiennent les activités de surveillance de base du phoque annelé dans le cadre du PLCN.

L’objectif principal de cet atelier sera de permettre aux scientifiques qui travaillent sur les contaminants chez le phoque annelé d’échanger de l’information sur leurs travaux avec les habitants du Nord, en particulier avec les jeunes. Il permettra aux Aînés inuits de transmettre aux étudiants et aux chercheurs leurs connaissances sur l’écologie du phoque et les méthodes traditionnelles d’abattage des phoques, de préparation de la peau et de dépistage d’anomalies dans le gibier récolté. Grâce à une série de questionnaires et de discussions avec les participants de l’atelier, il mènera aussi à l’identification des méthodes de communication appropriées et à l’élaboration de méthodes novatrices en matière de mobilisation communautaire par rapport à la surveillance des contaminants chez les espèces sauvages. Le projet donnera l’occasion d’effectuer des apprentissages et de développer les capacités des jeunes du Nord. En 2017-2018, nous ajouterons aussi plusieurs autres composantes. Premièrement, afin de faire le suivi avec la collectivité de Resolute Bay (Nunavut), cette année, et de Sachs Harbour, l’année suivante, et pour continuer de développer les capacités d’enseignement et discuter des contaminants dans les écoles, nous élaborerons aussi conjointement une série de plans de leçon de suivi axés sur les contaminants en collaboration avec des partenaires à l’Inuit Tapiriit Kanatami (ITK). Deuxièmement, les étudiants distribueront un questionnaire à l’intention des chasseurs qu’ils auront élaboré dans l’atelier sur les contaminants des espèces sauvages au Collège de l’Arctique du Nunavut. Cette composante vise à mettre au point des outils qui peuvent être utilisés pour recenser les connaissances traditionnelles rattachées aux contaminants et qui peuvent être utilisés par les étudiants locaux pour accroître leur participation à la recherche locale. En outre, nous sollicitons des fonds pour un étudiant du Programme des technologies environnementales (PTE) à Iqaluit, et des fonds pour appuyer la participation d’un étudiant diplômé (université du Manitoba) à l’atelier de Sachs Harbour et la codirection de celui-ci.

 

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