Coordination de programmes et partenariats autochtones (2019-2020)

Table des matières


Coordination et administration du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord

Chef de projet

Sarah Kalhok Bourque, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC)

Membres de l’équipe

Membres du Comité de gestion du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord, organisations autochtones partenaires du Nord (Conseil des Premières Nations du Yukon, Nation dénée, Conseil circumpolaire inuit, Inuit Tapiriit Kanatami); ministères fédéraux (Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada; Santé Canada; Environnement et Changement climatique Canada; Pêches et Océans Canada; Savoir polaire Canada); gouvernements régionaux territoriaux et du Nord (gouvernement du Yukon, gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, gouvernement du Nunavut, Administration régionale Kativik, gouvernement du Nunatsiavut), ArcticNet, Secrétariat du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord; comités régionaux des contaminants (Comité des contaminants du Yukon, Comité régional des contaminants des Territoires du Nord-Ouest, Comité des contaminants de l’environnement du Nunavut, Comité de la nutrition et de la santé du Nunavik, Comité consultatif de la recherche du Nunatsiavut; Institut arctique de l’Amérique du Nord; Canadian Cryospheric Information Network

Fonds

505 728 $

Résumé du projet (2019-2020)

Le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN) fait appel à des résidants du Nord et à des chercheurs pour mener des activités de recherche et de surveillance et prendre en charge les évaluations, les communications et les initiatives stratégiques connexes. Il est géré au moyen d’un partenariat qui regroupe des représentants du gouvernement fédéral et de gouvernements territoriaux, régionaux, autochtones et du Nord, d’organisations autochtones et d’autres programmes de recherche clés dans l’Arctique. La fonction de secrétariat du PLCN est assurée par Relations Couronne Autochtones et Affaires du Nord Canada. Le secrétariat du PLCN assure la coordination et le soutien administratifs, financiers et logistiques nécessaires pour réaliser le programme. Cela comprend l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies et de plans opérationnels pour le PLCN sous la direction du Comité de gestion du PLCN, et la gestion du financement et des exigences relatives à la présentation de rapports pour les bénéficiaires du financement. Voici quelques étapes clés qui seront réalisées en 2019 2020 : (i) mettre en place un calendrier révisé pour l’appel de propositions 2019-2020 et le processus d’évaluation complet; (ii) publier deux rapports dans la série intitulée Rapport de l’évaluation des contaminants dans l’Arctique canadien : Les contaminants dans le Nord canadien : état des connaissances et synthèse régionale et Santé humaine, ainsi que les résumés annuels des rapports de recherche pour 2016 2017 et 2017 2018; et (iii) élaborer et mettre en œuvre des initiatives, des outils et des ressources pour bien esquisser les travaux du PLCN et réaliser des progrès dans la communication, par divers moyens, des travaux et des résultats du PLCN dans le contexte plus vaste des activités relatives aux contaminants sur tout le territoire du Nord; (iv) mettre en place les Principes et lignes directrices de gestion des données pour la recherche et la surveillance polaires au Canada, une initiative conjointe du PLCN, du Programme de surveillance générale du Nunavut (PSGN) et Savoir polaire Canada (POLAIRE); et (v) appuyer les efforts visant à mieux coordonner les activités de surveillance dans tout le Nord et à renforcer les capacités de recherche locales.

 

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Facilitation de l’action internationale relative au transport à grande distance de contaminants dans l’Arctique

Chef de projet

Sarah Kalhok Bourque, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC)

Membres de l’équipe

Rolf Rødven et Simon Wilson, secrétariat du Programme de surveillance et d’évaluation de l’Arctique; Eva Kruemmel, Conseil circumpolaire inuit (CCI) du Canada; Tom Harner, Environnement et Changement climatique Canada

Fonds

190 000 $

Résumé du projet (2019-2020)

Étant donné que la majorité des contaminants présents dans l’environnement arctique proviennent d’autres pays que le Canada, la question doit être gérée à l’échelle internationale. Ainsi, le Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN) et ses partenaires ont entrepris des activités internationales visant à réglementer les contaminants qui sont susceptibles d’être transportés sur de grandes distances. Ces efforts ont déjà donné lieu à plusieurs accords internationaux, y compris la Convention mondiale de Stockholm sur les polluants organiques persistants (POP) (2004) et la Convention de Minamata sur le mercure (2013). La principale contribution du PLCN à ces accords est la communication de données scientifiques, de renseignements et d’expertise sur les contaminants dans le Nord du Canada ainsi que la communication au sujet de leurs répercussions sur les résidants du Nord et sur les espèces sauvages. Le PLCN représente également la principale contribution du Canada au Programme de surveillance et d’évaluation de l’Arctique (PSEA) mené par le Conseil de l’Arctique, qui est une source respectée d’évaluations scientifiques circumpolaires liées à l’environnement arctique. Par l’entremise du PSEA, les données et les renseignements du PLCN sont étudiés dans le contexte circumpolaire et utilisés pour éclairer les décisions stratégiques prises par l’éminent Conseil de l’Arctique. Voici quelques étapes clés qui seront réalisées en 2019 2020 : 1) veiller à ce que les résultats et l’expertise du PLCN soient utilisés pour évaluer l’efficacité de la réglementation mondiale visant à réduire la pollution dans l’Arctique, et pour contribuer à l’évaluation des nouveaux produits chimiques préoccupants (comme les plastiques et les microplastiques) dans l’optique, éventuellement, de les ajouter à la Convention de Stockholm et à d’autres mesures de gestion des risques internationales; 2) publier le rapport d’évaluation du PSEA sur les effets biologiques des POP et du mercure sur les espèces sauvages et les ressources halieutiques de l’Arctique.

 

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Participation du Conseil des Premières Nations du Yukon au Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord

Chef de projet

Merran Smith, Conseil des Premières Nations du Yukon

Membres de l’équipe

Comité des contaminants du Yukon; Aynslie Ogden et Brenda Hanley, gouvernement du Yukon; Ellen Sedlack, gouvernement du Canada; représentant des Premières Nations du Yukon; Mary Gamberg, chercheuse indépendante

Fonds

37 375 $

Résumé du projet (2019-2020)

La contribution du Conseil des Premières Nations du Yukon (CPNY) au PLCN consiste à assister aux réunions du comité et du sous-comité de gestion du PLCN et aux réunions du Comité des contaminants du Yukon, et à participer aux tâches et initiatives nationales ou internationales connexes; à examiner les propositions dans le cadre du programme; à diriger des projets et à mener des consultations avec les collectivités; à faire connaître le volet du PLCN sur son site Web; et à transmettre des renseignements et des commentaires en temps opportun dans le cadre du processus d’élaboration ou de révision de documents importants du PLCN. Les objectifs, les structures, les stratégies et la recherche du PLCN sont communiqués à toutes les collectivités concernées du Yukon, y compris aux membres et aux administrateurs du CPNY, au besoin.

 

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Participation de la Nation dénée au Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord

Chef de projet

Trevor Teed, Nation dénée et bureau régional des Territoires du Nord Ouest de l’Assemblée des Premières Nations (APN)

Membre de l’équipe

Norman Yakeleya, Nation dénée et APN

Fonds

41 227 $

Résumé du projet (2019-2020)

La Nation dénée prévoit renforcer les capacités et les connaissances au sujet des contaminants sur le territoire du Denendeh. Les travaux consisteront notamment à expliquer en quoi consiste le PLCN, les projets qu’il finance et leur importance pour le Denendeh, les projets pour lesquels la Nation dénée désire recevoir du financement, et le rôle de la Nation dénée. Le partenariat entre la Nation dénée et le PLCN prendra différentes formes, notamment assister à des réunions, à des téléconférences et à des ateliers pour le PLCN et le Comité régional des contaminants des Territoires du Nord Ouest, collaborer avec des représentants de la Nation dénée de ce comité, intégrer le savoir traditionnel aux activités du PLCN et de son comité régional, et participer aux projets financés par le PLCN dans le Denendeh. La Nation dénée mettra également sur pied un comité de l’environnement, mettra à jour son site Web et ses médias sociaux, et fera rapport aux têtes dirigeantes dénées et à l’Assemblée nationale. Ces travaux aborderont également les questions de salubrité alimentaire en lien avec les contaminants grâce à un travail collaboratif avec le ministère de la Santé de la Nation dénée. Les travaux seront effectués par le ministère des Terres et de l’Environnement de la Nation dénée, sous la direction du Comité de l’environnement, dont les membres proviennent des collectivités et sont nommés par les régions, en utilisant le savoir écologique traditionnel, et avec la participation du Comité des aînés, de chasseurs traditionnels, de cueilleurs, de pêcheurs et de trappeurs.

 

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Coordination nationale d’Inuit Tapiriit Kanatami (ITK)

Chef de projet

Eric Loring, ITK

Membres de l’équipe

Kendra Tagoona et Tom Sheldon, ITK; Scot Nickels, Inuit Qaujisarvingat : Centre du savoir inuit (CSI), Conseil circumpolaire inuit du Canada; Comité des contaminants de l’environnement du Nunavut; Comité régional des contaminants des Territoires du Nord Ouest; Comité consultatif de recherche du gouvernement du Nunatsiavut; Comité de la nutrition et de la santé du Nunavik

Fonds

163 300 $

Résumé du projet (2019-2020)

Inuit Tapiriit Kanatami assure à l’échelle nationale la direction des recherches sur l’environnement, les espèces sauvages et la santé en lien avec des problèmes touchant les Inuits Nunangat et mène une action de sensibilisation à cet égard à l’échelle du pays. Les études réalisées dans le cadre du PLCN démontrent que les contaminants soulèvent des inquiétudes sur le plan de l’environnement et de la santé pour les Inuits du Canada, puisqu’ils sont transportés dans l’atmosphère jusqu’en Arctique à partir d’ailleurs dans le monde pour se concentrer dans les aliments marins traditionnels riches en gras desquels dépendent les Inuits pour se nourrir et perpétuer leur culture. Les concentrations de certains de ces contaminants sont de deux à dix fois plus élevées dans le lait maternel des mères inuites que dans celui des femmes autochtones vivant dans le sud du Canada (CACAR 2009). Encore aujourd’hui, c’est chez les Inuits que l’on observe les concentrations les plus élevées de POP et de métaux lourds de tous les résidants de l’Arctique canadien, mais des études pointent vers une diminution de la concentration de certains de ces contaminants dans le sang maternel depuis la Convention de Stockholm de 2003. Les Inuits craignent les répercussions réelles et perçues de ces contaminants sur la santé des espèces sauvages et des Inuits vivant dans l’Arctique. Un programme de communication mûrement réfléchi et étudié s’impose donc afin d’éviter que les Inuits se détournent de leur nourriture traditionnelle aux aspects nutritifs et de les informer plutôt de la question pour qu’ils puissent faire des choix éclairés pour leurs familles. L’information à transmettre peut être tantôt difficile, tantôt source de crainte, mais elle peut aussi être instructive, et les Inuits veulent être informés et ont le droit de savoir ce qui se passe concernant leur santé et celle de l’environnement arctique. Cette proposition permettra de faire en sorte que l’information rapportée aux Inuits sera transmise par les méthodes les plus efficaces pour eux et sera rédigée par des Inuits, pour les Inuits (stratégie de recherche sur les Inuits, 2018). Le partenariat entre l’ITK et le PLCN permet à l’ITK d’évaluer l’information et la recherche découlant du PLCN afin de jouer un rôle éclairé en influençant les priorités de gestion actuelles et futures du PLCN et de participer à l’établissement de priorités nationales et internationales.

 

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Conseil circumpolaire inuit (CCI) – les activités du Canada dans le cadre du Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord (PLCN)

Chef de projet

Eva Kruemmel, CCI

Membres de l’équipe

Monica Ell Kanayuk, Stephanie Meakin, Joanna MacDonald et Selma Ford, CCI

Fonds

178 020 $

Résumé du projet (2019-2020)

Le Conseil circumpolaire inuit (CCI) est une organisation non gouvernementale sans but lucratif représentant les Inuits des régions circumpolaires et les Inuits canadiens sur la scène internationale. Parmi les buts fondamentaux du CCI, mentionnons la promotion des droits et des intérêts des Inuits à l’échelle internationale, ainsi que l’élaboration et la promotion de politiques à long terme visant à protéger l’environnement arctique. Les Inuits ont été touchés directement et indirectement par les contaminants transportés sur de longues distances qui s’accumulent dans l’écosystème arctique et qui ont mené à des concentrations très élevées chez certaines populations inuites. Il a été démontré que ces expositions risquent d’entraîner des répercussions négatives sur la santé et le bien-être des collectivités et des populations d’espèces sauvages. Les travaux du CCI-Canada comprennent la participation à la recherche sur les contaminants, la représentation des points de vue et des intérêts des Inuits à l’échelle nationale (p. ex. au Programme de lutte contre les contaminants dans le Nord), dans l’Arctique circumpolaire (dans des groupes de travail du Programme de surveillance et d’évaluation de l’Arctique et d’autres groupes de travail du Conseil de l’Arctique) et à l’échelle internationale (au sein du PNUE, p. ex. la Convention de Stockholm, le Comité d’examen des POP et la Convention de Minamata sur le mercure, entre autres tribunes). L’objectif du CCI Canada est de s’assurer que la recherche scientifique portant sur les contaminants dans l’Arctique répond aux besoins des Inuits et qu’elle est menée avec leur soutien et leur participation.

 

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