L'or, le plus noble des métaux, est utilisé par l’humanité depuis plus de 5 000 ans, mais jusqu'au milieu du 20e siècle on connaissait peu de chose sur sa géochimie. En 1979, la Commission géologique du Canada a publié The Geochemistry of Gold and Its Deposits (La géochimie de l’or et de ses gîtes), de Robert Boyle, ouvrage qui allait devenir l'un des plus gros vendeurs de la Commission, tant au Canada qu'à l'étranger. En fait, cette publication a guidé, dès sa parution, les prospecteurs d'or et les géoscientifiques.
Au cours des années 1970, la Commission a entrepris des travaux sur des méthodes d'exploration géochimique qui utilisaient des échantillons de sédiments glaciaires et lacustres pour rechercher des gîtes minéraux cachés. Les travaux préliminaires sur la prospection glaciosédimentaire pour la recherche d'or ont commencé aux alentours de 1980. La phase d'essai a été suivie d'un effort concerté pour transférer ces méthodes d'exploration aux commissions géologiques provinciales et à l’industrie.
Au cours des années 1990, l'expertise de la Commission en matière de géochimie et de biogéochimie des sédiments de surface s’était consolidée au point où ses scientifiques publiaient des rapports exhaustifs et donnaient des cours sur les méthodes d'exploration de l'or. Alors que le niveau d’exploration pour l'or explosait dans l’Arctique, certaines des régions les plus actives étaient étudiées au moyen de méthodes novatrices mises au point par la Commission, dont la géochimie, la minéralogie, la spectrométrie gamma et la géomathématique.
Categorie : Exploration
Décennie : Années 1970
Références
McClenaghan, M.B., Thorleifson, L.H., et DiLabio, R.N.W., 1997. Till geochemical and indicator mineral methods in mineral exploration; in Proceedings of Exploration 97, Fourth decennial International Conference on Mineral Exploration, A.G. Gubins (ed.), p. 233-248.