Le 30 avril 1851, lors d'une réunion de la Geological Society of London, William Logan a signalé la découverte, près de Beauharnois, au Québec, d'une [traduction] « piste et des empreintes d'un animal dans les grès de Potsdam ». Cette découverte a attiré beaucoup d'attention parce qu'elle semblait fournir des preuves concluantes que des formes de vie terrestre primitive étaient apparues beaucoup plus tôt que ce que l'on pensait.
James Wilson, un ami de Logan qui était un géologue amateur respecté, a trouvé par la suite des traces similaires près de Perth, en Ontario, et la Commission géologique du Canada en a recueilli d'énormes blocs. Sur celui qui est montré, il y a au moins six traces distinctes, la plus longue mesurant 13 pieds, clairement imprimées dans ce qui était auparavant du sable mou ou de la boue. Les traces ressemblent à l'impression qui serait faite en tirant une corde de près de sept pouces d'épaisseur à travers la boue. Logan a supposé qu'elles avaient été faites par des mollusques géants et, en 1860, les a nommées Climactichnites wilsoni.
Les Climactichnites étaient l'un des fossiles préférés de Logan. En fait, il utilisait souvent la pièce du musée de la Commission où le bloc était accroché, au siège social de Montréal, comme son bureau et sa chambre à coucher. Lors du déménagement de la Commission à Ottawa en 1881, le bloc fossilifère a été brisé. Il a été réparé du mieux possible et accroché au musée d'Ottawa.
Catégorie : Roches, fossiles, minéraux et météorites
Décennie : Années 1860
Références
Zaslow, M., 1975. Reading the Rocks - The Study of the Geological Survey of Canada 1842-1972; The MacMillan Company of Canada Ltd, Toronto, 599 p.
Weston, T.C., 1899. Reminiscences among the rocks: in connection with the Geological Survey of Canada; Warwick Bro's & Rutter, Toronto, 328 p. [p. 79 et p. 134-135].