Pour dresser des cartes, il faut mesurer les distances avec précision. Au 19e siècle, avant les photographies aériennes modernes et le système mondial de localisation (GPS), on utilisait des dispositifs ingénieux connus en tant que roues d'arpenteur (odomètres).
Ces roues étaient habituellement fabriquées de bois de feuillus et calibrées avec précision, une révolution de la roue couvrant une distance précise. Dans le cas de l'odomètre de William Logan, la distance était de dix pieds, c'est-à-dire 528 révolutions mesuraient un mille parcouru. Généralement, ces roues étaient tirées par des chariots et étaient dotées d'un mécanisme de décompte enregistrant le nombre de révolutions. Toutefois, Logan poussait simplement son odomètre pendant qu'il marchait sur le terrain habituellement accidenté qu'il traversait.
Parce qu'une bonne part du territoire que Logan étudiait ne disposait pas de cartes topographiques, l'odomètre était une partie importante de sa tâche qui consistait à créer à la fois des cartes topographiques et géologiques. Il s'agissait d'un travail extrêmement ardu, mais les cartes résultantes étaient incroyablement précises compte tenu de l'utilisation de ce qui, de nos jours, à l'époque du GPS, serait considéré comme des méthodes de mesure très primitives.
L'odomètre de Logan a été exposé pendant de nombreuses années au Musée de la Commission géologique du Canada, à Ottawa. Il fait maintenant partie de la collection du Musée canadien de l'histoire.
Catégorie : Travaux de terrain
Décennie : Années 1840
Références
Gray, C., 2004. The Museum Called Canada: 25 Rooms of Wonder; Random House, Canada, 736 p. [voir p. 434-439: AND MILES TO GO - Sir William Logan's Odometer.].
Surveyor's Wheel. http://en.wikipedia.org/wiki/Surveyor%27s_wheel
