75. Laboratoire de géochronologie (1953)

Laboratorie de géochronologie

La possibilité de dater des roches à partir de la désintégration radioactive naturelle a été réalisée peu après la découverte de la radioactivité, la première datation géologique ayant été accomplie en 1906 par Ernest Rutherford. Dans les années 1950, les progrès rapides en techniques d’analyse ont permis des datations plus exactes et plus précises. Les géologues ont ainsi pu commencer à quantifier l’échelle de temps géologique de la Terre et à mieux comprendre son évolution.

Un laboratoire consacré à la datation et aux études isotopiques a été établi à la Commission géologique du Canada en 1953. Son objectif était d’élaborer de nouvelles méthodologies et de les appliquer à la cartographie géologique de la masse continentale canadienne et de ses ressources. Les premiers travaux ont été axés sur la méthode potassium-argon, la puissante méthode uranium-plomb sur zircon ayant été, parmi d’autres, développée par la suite.

Le laboratoire a participé à la datation de roches lunaires recueillies durant la mission Apollo 11 de 1969 ainsi qu’à la datation de la roche la plus ancienne de la Terre, le Gneiss d’Acasta, découvert dans les Territoires du Nord-Ouest dans les années 1980. Il a aussi joué un rôle majeur pour faire la lumière sur les quatre milliards d’années d’histoire géologique qui ont façonné le pays et pour définir le potentiel en ressources minérales et énergétiques du Canada. Le laboratoire continue d’évoluer grâce aux nouvelles technologies des micro-faisceaux et d’affiner sa contribution au programme de recherche.

Categorie : Équipement et appareils

Décennie : Années 1950

GSC 175 - CGC 175