Sommaires des réunions du groupe d’experts de la CSC sur les systèmes de santé

Pour faire face à la pandémie de COVID-19 et à la demande de Santé Canada, la conseillère scientifique en chef (CSC) du Canada a formé le Groupe d’experts sur les systèmes de santé en vue d’obtenir des conseils pratiques de la part de spécialistes de certains domaines qui l’aideront à étoffer les conseils qu’elle donnera au gouvernement fédéral relativement aux besoins et aux innovations en matière de services de santé.

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Vue d’ensemble des discussions

Réunion 1 du groupe d’experts sur les systèmes de santé

Tenue par téléconférence le 25 mars 2020

La discussion qui suit tient compte des données probantes et des connaissances scientifiques en date du 24 mars.



Sommaire

  • L’objectif de cette première réunion est d’obtenir des conseils pratiques d’experts sur les difficultés liées aux systèmes de santé face à différentes situations relatives à la COVID-19.
  • Le gouvernement fédéral pourrait tirer avantage de propositions portant sur la capacité et la gouvernance des systèmes de santé ainsi que sur l’information numérique et l’analytique des données.

Participants

  • Mona Nemer, Ph. D., conseillère scientifique en chef du Canada (coprésidente)
  • Stephen Lucas, Ph. D., sous-ministre de Santé Canada (coprésident)
  • David Buckeridge, M.D., Université McGill
  • Irfan Dhalla, M.D., Unity Health Toronto, Université de Toronto
  • Alan Forster, M.D., Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa
  • William Ghali, M.D., Université de Calgary
  • Joanne Langley, M.D., Université Dalhousie
  • Joanne Liu, M.D., Université de Montréal
  • Louis-Martin Rousseau, Ph. D., École Polytechnique de Montréal
  • Allison McGeer, M.D., Hôpital Mont-Sinaï, Université de Toronto
  • Robyn Tamblyn, Ph. D., Université McGill
  • Cara Tannenbaum, M.D., Université de Montréal, conseillère scientifique ministérielle de Santé Canada
  • Abby Hoffman, Santé Canada (observatrice)
  • Supriya Sharma, M.D., Santé Canada (observatrice)
  • Alexandre Bourque-Viens, Ph. D., Bureau de la conseillère scientifique en chef (soutien)

Introduction

  • Ce Groupe d’experts est un sous-comité du Groupe d’experts sur la COVID-19.

Premières questions à l’intention du Groupe d’experts

D’un point de vue gouvernemental, voici quelques questions relatives aux systèmes de santé qui pourraient fait l’objet de discussions tenues entre experts :

  • Quelles sont les principales données requises pour étayer les décisions et quelle est la meilleure façon de mettre ces données à la disposition d’éventuels utilisateurs, y compris le meilleur moyen de réduire les délais entre la collecte et l’échange des données?
  • Comment doit-on composer avec la forte hausse de la demande? Par exemple, comment peut-on faire face aux besoins accrus en ressources humaines et à la nécessité de renforcer les capacités en matière de tests?
  • Comment peut-on accélérer le processus d’approvisionnement en technologies de la santé novatrices, comme les soins virtuels?
  • Quelles sont les pratiques et les solutions novatrices plus globales de gestion des systèmes de santé qui seraient utiles pour faire face à la pandémie, comme des mécanismes permettant d’optimiser la gouvernance et la coordination entre les acteurs?
  • De quelle façon pourrait-on rendre l’intervention fédérale aussi efficace que possible (p. ex. approvisionnement, soutien à la coordination pancanadienne des biens et des ressources, questions d’équité et répartition à l’échelle FPT) quant à la capacité ou au moment choisi pour permettre la fourniture d’équipement et de produits pharmaceutiques clés?

Échange de données

Normes pour la collecte des données et définition

  • Les données de base venant appuyer la planification et la coordination englobent ce qui suit : nombre de cas à différentes étapes (cas faisant l’objet d’une enquête; cas confirmés; cas hospitalisés; cas à l’USI) et ressources disponibles (RH et équipement de protection, capacité d’effectuer des tests, lits, équipement de soins intensifs, etc.).
  • S’il existait un moyen de cerner les zones sensibles où les gens rapportent des symptômes, il serait plus facile d’anticiper où des ressources seraient nécessaires dans les jours à venir.
  • Il faudrait obtenir des données sur le personnel médical infecté, car cela pourrait avoir de grandes répercussions sur la disponibilité du personnel infecté. Cela pourrait aussi permettre d’adapter les mesures de protection à mesure que l’épidémie progresse.
  • L’absence d’uniformité d’une province à l’autre dans la collecte et la présentation des données entraîne de grands défis pour les modélisateurs. Par exemple, différentes politiques sur les personnes qui doivent être dépistées exercent une influence sur le nombre de cas déclarés.
  • Des responsables de la santé publique FPT travaillent à des lignes directrices sur l’administration de tests et la collecte de données. Si ces lignes directrices sont rendues publiques, les modélisateurs pourraient tenir compte des différences.

Suivi

  • Une fois disponibles, les lignes directrices FPT sur la collecte de données seront distribuées aux membres.

Cadre de partage de données

  • Les experts cherchent à mettre en place un cadre de partage de données qui permettra de faire des prévisions plus fiables et percutantes. Comment les experts externes, surtout les modélisateurs, peuvent-ils accéder aux données d’une façon qui favorisera la réutilisation?
  • On précise que le Tableau de bord Johns Hopkins (https://coronavirus.jhu.edu/map.html) est une bonne plateforme. On mentionne également quelques exemples de cueillette et d’échange de données au Québec et dans l’Est de l’Ontario.

Suivi

  • À la prochaine réunion, il faudra discuter des cadres d’échange des données déjà en place afin que ces derniers puissent être utilisés pour étoffer les propositions du Groupe d’experts à l’intention du Canada.

Tests

Priorité accordée aux professionnels de la santé

  • Les experts s’entendent sur l’importance de permettre aux travailleurs de la santé de passer un test de dépistage même s’ils ne présentent pas de symptômes. Cela pourrait permettre de composer avec le personnel médical infecté asymptomatique qui ne passe pas de test de dépistage.
  • Des efforts devraient être déployés, là où le besoin se fait sentir, pour appuyer davantage les travailleurs de la santé, les protéger, maintenir le niveau de motivation et éviter l’absentéisme dans l’avenir.
  • Il est question de l’importance des tests de dépistage sérologique.

Renforcement de la capacité de dépistage/goulots d’étranglement et solutions de rechange

  • Si l’on pouvait profiter pleinement de la capacité actuelle des laboratoires, on pourrait accroître considérablement le nombre de tests effectués sur une base quotidienne. L’obtention d’un accès à des réactifs pourrait représenter un goulot d’étranglement.
  • Certaines méthodes de dépistage rapide sont passées par les différentes étapes d’approbation à Santé Canada.
  • Les experts n’étaient pas convaincus de l’utilité des tests à faire chez soi, comme celui présentement développé au Royaume-Uni (mesure des anticorps IgM/IgG). Il pourrait y avoir certains problèmes, par exemple si la personne est très peu réactive dans les premières phases de la maladie.
  • On pourrait opter pour d’autres approches que la PCR et les tests de dépistage qui seraient basées sur les symptômes. Par exemple, la perte de l’odorat a été reconnue comme étant l’une des principales caractéristiques relevées chez les personnes asymptomatiques. Cela pourrait accélérer le processus de dépistage.

Espace disponible et autres installations

Libérer des lits

  • On pourrait offrir des solutions de rechange aux personnes qui attendent une place dans des établissements de soins de longue durée en créant des partenariats avec le secteur privé, comme le secteur des services de soutien à une vie autonome. Il existe une initiative à Toronto offrant un soutien aux patients d’établissements de soins de longue durée qui pourrait servir d’exemple.
  • Les patients souffrant de troubles mentaux présentent des besoins particuliers dont il faudra tenir compte.

Installations spécialisées

  • Installations spécialisées dans les cas de COVID-19 : il faudrait continuer d’éviter de placer des personnes infectées avec des personnes non infectées, ce qui assurerait une certaine protection des patients non infectés par la COVID-19. Le recours à une structure spécialisée diminuerait la nécessité d’utiliser un EPI, car le personnel n’aurait pas besoin de se changer aussi souvent.
  • Le fait d’avoir à s’isoler à la maison présente un risque pour les autres membres de la famille.
  • On pourrait étudier différentes solutions de rechange au milieu hospitalier, par exemple des hôtels à titre de ressource intermédiaire avant de se rendre à l’hôpital, comme on voit en Israël (hôpitaux spécialisés et USI spécialisées). Le gouvernement fédéral pourrait être d’une grande aide s’il est question de mettre en place des hôpitaux de campagne.

Soins virtuels

  • La prestation de soins virtuels pourrait faire relâcher la pression exercée sur les installations. La prestation de tels soins pourrait également offrir au personnel une certaine protection, car les évaluations se feraient à l’extérieur de la pièce où se trouverait le patient.

Suivi

  • Les experts se pencheront sur d’autres options en matière d’installations qui conviendraient davantage dans différents contextes.

Planification et éthique en matière de soins avancés

  • Dans le contexte actuel, il pourrait s’avérer nécessaire de prêter davantage attention à la planification des soins avancés.
  • L’établissement d’un cadre clair sur la façon de gérer la pénurie de ventilateurs de façon éthique pourrait aider les équipes médicales à prendre des décisions difficiles. Dans le cadre de la planification en vue d’une pandémie de grippe, un cadre avait été mis en place pour établir l’ordre de priorité de la distribution des vaccins. Il pourrait être utile de le consulter.

Suivi

  • Il faudra vérifier où en sont les partenaires FPT pour ce qui est de l’élaboration de cadres d’éthique.

Gestion des systèmes de sante et innovation

  • Pour pouvoir profiter des possibilités d’adopter des solutions davantage novatrices, il faut peut-être pouvoir les saisir à temps et prêter une attention particulière au respect de la vie privée, aux questions de réglementation et aux processus à l’intérieur même des institutions.
  • Le fait de lancer des appels d’offres pour des enjeux/technologies clés que demande le système de santé et d’effectuer des évaluations rapides pourrait contribuer à accélérer les choses. Les points de services provinciaux qui mettront en place l’infrastructure devraient être mobilisés tôt dans le processus. Il serait beaucoup plus facile d’évaluer des appels d’offres spécifiques que des appels d’offres de portée générale.
  • L’un des domaines relatifs aux solutions novatrices pourrait être les cadres et les outils que les provinces utiliseraient pour continuer de consigner et d’échanger de l’information. Ce pourrait être, par exemple, une infrastructure qui faciliterait la saisie rapide des données.
  • Il pourrait également s’agir de trouver des moyens de composer avec l’énorme casse-tête que constitue la logistique. Les personnes qui travaillent pour le compte d’Oxfam, d’UNICEF et d’autres organisations offrant une aide d’urgence et les militaires sont efficaces lorsque vient le temps d’organiser les ressources dans des conditions très difficiles.

Suivi

  • Des experts pourraient prendre part à la détermination des principaux enjeux ou des possibilités d’utilisation d’une technologie de la santé qui pourrait faire l’objet d’un appel d’offres rapide.

Équipement de protection individuelle et rôle fédéral

  • Au cours des 6 à 8 dernières semaines, le gouvernement fédéral s’est concentré sur la constitution d’un stock pour répondre aux demandes des provinces, la coordination des demandes provenant des provinces (masques, visières, gants, blouses, etc.) et l’approvisionnement en ventilateurs afin de répondre aux besoins à court terme et à plus long terme.
  • Un programme a été lancé en vue d’encourager les fabricants canadiens à se rééquiper.

Prochaines étapes

  • À cette étape-ci de la situation, on s’attend à ce que les membres du Groupe se réunissent sur une base régulière.
  • Pour commencer, le Groupe doit organiser des sous-groupes qui traiteront de l’analytique des données, de l’innovation numérique, des installations et de la gouvernance; il doit aussi préparer des propositions ciblées que l’ensemble du Groupe passera en revue.



Vue d’ensemble des discussions

Réunion 2 du groupe d’experts sur les systèmes de santé

Tenue par téléconférence le 30 mars 2020

La discussion qui suit tient compte des données probantes et des connaissances scientifiques en date du 29 mars.



Sommaire

  • L’objectif de cette deuxième réunion est de définir sur quoi doit se concentrer le Groupe d’experts et de poursuivre l’élaboration de conseils pratiques d’experts sur les difficultés que vivent les systèmes de santé face à différentes situations liées à la COVID-19.
  • Le travail des sous-groupes est commencé et mènera à des propositions sur l’analyse des données, l’innovation numérique ainsi que la capacité et la gouvernance des systèmes de santé.
  • Le Groupe d’experts discute d’un cadre qui a été proposé pour savoir où recruter d’autres ressources humaines qui viendront appuyer les efforts de lutte contre la COVID-19.

Participants

  • Mona Nemer, Ph. D., conseillère scientifique en chef du Canada (coprésidente)
  • Stephen Lucas, Ph. D., sous-ministre de Santé Canada (coprésident)
  • David Buckeridge, M.D., Université McGill
  • Irfan Dhalla, M.D., Unity Health Toronto, Université de Toronto
  • Alan Forster, M.D., Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa
  • William Ghali, M.D., Université de Calgary
  • Joanne Langley, M.D., Université Dalhousie
  • Joanne Liu, M.D., Université de Montréal
  • Louis-Martin Rousseau, Ph. D., École Polytechnique de Montréal
  • Allison McGeer, M.D., Hôpital Mont-Sinaï, Université de Toronto
  • Tom Noseworthy, M.D., Université de Calgary
  • Robyn Tamblyn, Ph. D., Université McGill
  • Cara Tannenbaum, M.D., Université de Montréal, conseillère scientifique ministérielle de Santé Canada
  • Gavin Brown, Santé Canada (observateur)
  • Abby Hoffman, Santé Canada (observatrice)
  • Supriya Sharma, M.D., Santé Canada (observatrice)
  • Alexandre Bourque-Viens, Ph. D., Bureau de la conseillère scientifique en chef (soutien)

Mise à jour sur le point de vue du gouvernement

  • Les outils utilisés pour permettre aux chercheurs d’accéder aux données ont été mis à jour, ce qui accélère l’accès et améliore la mise en correspondance des donnéesNote de bas de page 1.
  • Le nombre de tests effectués chaque jour a augmenté. Toutes les personnes concernées souhaitent accroître davantage la capacité de réaliser des tests avant l’arrivée des trousses de tests.
  • L’évaluation d’éventuelles trousses de tests et de possibles protocoles de tests sérologiques est en cours.

Il pourrait s’avérer utile que le Groupe d’experts présente de brèves propositions sur des approches et des outils spécifiques visant à atteindre entre autres les objectifs suivants :

  • accroître les capacités (RH, lits, etc.);
  • rendre possible la distribution de l’équipement de protection et de l’équipement utilisé dans les unités de soins intensifs (USI);
  • s’assurer que les provinces disposent des outils requis en ce qui a trait à la gestion des données et aux soins virtuels pour déplacer les patients vers d’autres installations.

Discussion

  • Le gouvernement fédéral pourrait avoir besoin d’un cadre décisionnel pour répartir les ressources qu’il aura achetées entre les provinces et non pour prendre des décisions éthiques au sujet des soins en soi; dans ce dernier cas, il s’agit plutôt d’un sujet de discussion à aborder avec les provinces.
  • Il s’avérera peut-être nécessaire de jouer un rôle de curateur lorsqu’il sera question des innovations cliniques si l’on veut s’assurer d’avoir une certaine cohérence entre les hôpitaux, y compris les hôpitaux universitaires (p. ex. Comment utilise-t-on de l’oxygène?).
  • Les militaires posséderont peut-être l’expertise requise pour jouer un rôle dans le transport et la logistique, le soutien dans le Nord, la gestion des installations, etc.

Sous-groupes

Après la première réunion, les membres du Groupe d’experts se sont répartis en trois sous-groupes, qui seront chacun responsables d’un mandat, soit l’analyse des données, l’innovation numérique ainsi que la capacité et la gouvernance des systèmes de santé.

Analyse des données

  • Le sous-groupe travaille à une liste d’éléments qui devront être inclus dans les rapports types.

Suivi

  • Le sous-groupe poursuivra son travail. Il est conscient du peu de temps qu’il dispose pour fournir des conseils.

Innovation numérique

  • Le sous-groupe s’est réuni. Il présentera trois propositions visant à ce que les patients atteints de la COVID-19 demeurent le plus possible à la maison pour assurer autant que possible la sécurité des professionnels des services directs.
  1. S’assurer que l’application de soutien relatif à la COVID-19 est mise à la disposition des citoyens pour aider ces derniers à obtenir de l’information à jour sur la pandémie en cours. L’application pourrait inclure un outil d’auto-évaluation qui aiderait l’utilisateur à décider s’il doit passer un test de dépistage du coronavirus (comme en Colombie-Britannique ou au Royaume-Uni par exemple).
  2. Permettre à une grande proportion de citoyens de se rendre sur une plateforme de télésanté virtuelle (comme eVisits) pour protéger les professionnels de la santé.
  3. Mettre en place un suivi à distance afin que les gens puissent demeurer à la maison en toute sécurité en utilisant des dispositifs portables ou autres. De plus, on pourrait réduire l’utilisation d’équipement de protection en optant pour la surveillance à distance dans les hôpitaux où se font des visites virtuelles dans les chambres des patients.
  4. En investissant maintenant dans ces technologies, on pourrait laisser un patrimoine inestimable au Canada. Cela pourrait démontrer l’efficacité de la télésanté et contribuer à faire progresser la prestation de services virtuels.

Suivi

  • Les propositions seront peaufinées, puis distribuées aux membres du Groupe pour fins d’examen à la prochaine réunion.

Capacité et gouvernance

Les experts discutent de certaines des difficultés avec lesquelles doit composer ce sous-groupe.

  • L’approche à l’égard des systèmes de santé peut se diviser en trois parties : communautés urbaines, communautés rurales et communautés désignées comme étant vulnérables (Premières Nations, établissements de soins de longue durée, itinérants, etc.). Le Groupe voudra peut-être diviser son attention entre ces communautés.
  • La priorité du sous-groupe est de fournir immédiatement des conseils concrets. Certains besoins immédiats ont été relevés au début de la réunion.

Perspective à court et à moyen terme

  • La montée actuelle du nombre de cas pourrait obliger le système de santé à opter pour une médecine devant composer avec un grand nombre de victimes.
  • Au-delà de la crise actuelle, le système de soins de santé devra peut-être évoluer, car il se peut que nous ayons à vivre avec la COVID-19 pendant quelques années avant l’arrivée d’un vaccin.
  • Le fait de réserver tous les lits aux patients atteints de la COVID-19 pourrait avoir une incidence sur les autres patients. Nous annulons des chirurgies, des traitements contre le cancer, etc. De telles décisions pourraient avoir des répercussions à moyen terme et entraîner une hausse des décès non liés à la COVID-19.
  • On pourrait partager notre attention entre les besoins immédiats et l’exercice de planification de la prochaine étape.

À propos de la possibilité de mettre en place immédiatement des hôpitaux réservés exclusivement à des cas de COVID-19

  • Pour l’instant, en fonction de l’information disponible, il ne sera peut-être pas possible d’assigner certains hôpitaux existants uniquement à des cas de COVID-19, car la plupart des lits et des ventilateurs d’USI (de tous les hôpitaux) pourraient être requis pour faire face à la poussée de cas de COVID-19. La plupart des hôpitaux sépareront plutôt les patients atteints de la COVID-19 des autres patients.
  • On pourrait ajouter d’anciens hôpitaux, en tenant compte de la disponibilité des ventilateurs et du personnel, mais ce ne sera pas nécessaire à court terme si nous créons des cohortes à l’intérieur même des hôpitaux.
  • Le risque de transmission d’un patient à un autre ne semble pas aussi élevé que l’infection par le personnel. Même si nous réservons des hôpitaux uniquement à des cas de COVID-19, il pourrait y avoir des éclosions de COVID-19 dans d’autres hôpitaux, car le virus pourrait y être introduit par des travailleurs de la santé.

Suivi

  • Le sous-groupe traitant de la capacité et de la gouvernance discutera plus en détail de l’approche et des aspects pratiques des groupes à court et à moyen terme.

Proposition visant à recruter d’autres employés pour répondre aux besoins en matière de RH

Les membres discutent de moyens de mobiliser d’autres ressources et de renforcer la capacité de réaliser certaines tâches, comme le dépistage et la recherche des contacts, les soins préalables aux soins actifs (symptômes modérés), les soins actifs et les soins postactifs :

  • dépistage et recherche des contacts : tout étudiant de niveau universitaire, employé des services publics (à l’aise au téléphone), étudiant en médecine de première ou de deuxième année, enseignant, responsable de l’application de la loi, etc.;
  • patients présentant des symptômes légers/modérés : applications du domaine de la santé, télésanté;
  • patients souffrant d’une affection aiguë : médecins résidents de n’importe quel programme de formation déployés dans le cadre des efforts de lutte contre la COVID-19, chirurgiens;
  • soins postactifs : préposés aux soins personnels, aides-soignants, étudiants en médecine de 3e et de 4e années, diététistes, dentistes, orthodontistes, vétérinaires.

Commentaires

  • On propose d’ajouter une catégorie, soit du soutien en santé mentale, car un tel soutien pourrait accélérer le processus de rétablissement. Des étudiants diplômés de programmes de psychologie clinique pourraient être de bons candidats pour accomplir cette tâche.
  • Titres de compétence étrangers, Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada : il serait peut-être possible d’offrir un bref programme de mise à jour/une formation/une certification en ligne comme condition pour obtenir un permis d’exercice temporaire sous la supervision d’autres travailleurs de la santé autorisés.
  • De quel type de personnel manque-t-on? Il faudrait peut-être plus que des médecins, soit aussi des préposés aux bénéficiaires et des employés dans des établissements de soins de longue durée.



Vue d’ensemble des discussions

Réunion 3 du groupe d’experts sur les systèmes de santé

Tenue par téléconférence le 2 avril 2020

La discussion qui suit tient compte des données probantes et des connaissances scientifiques en date du 1er avril.



Sommaire

  • L’objectif de cette troisième réunion est de discuter des conseils pratiques d’experts qui sont proposés par les sous-groupes et qui portent sur les difficultés liées aux systèmes de santé face à différentes situations relatives à la COVID-19.
  • Les propositions des trois sous-groupes font l’objet de discussions et obtiennent des appuis.
  • On forme un groupe de travail pour se pencher immédiatement sur la possibilité de discuter de la distribution de ventilateurs mécaniques.

Participants

  • Mona Nemer, Ph. D., conseillère scientifique en chef du Canada (coprésidente)
  • David Buckeridge, M.D., Université McGill
  • Irfan Dhalla, M.D., Unity Health Toronto, Université de Toronto
  • Alan Forster, M.D., Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa
  • William Ghali, M.D., Université de Calgary
  • Joanne Langley, M.D., Université Dalhousie
  • Joanne Liu, M.D., Université de Montréal
  • Louis-Martin Rousseau, Ph. D., École Polytechnique de Montréal
  • Allison McGeer, M.D., Hôpital Mont-Sinaï, Université de Toronto
  • Tom Noseworthy, M.D., Université de Calgary
  • Robyn Tamblyn, Ph. D., Université McGill
  • Gavin Brown, Santé Canada (observateur)
  • Abby Hoffman, Santé Canada (observatrice)
  • Supriya Sharma, M.D., Santé Canada (observatrice)
  • Alexandre Bourque-Viens, Ph. D., Bureau de la conseillère scientifique en chef (soutien)

Mise à jour sur le point de vue du gouvernement

  • Les besoins en matière de conseils décrits précédemment sont toujours pertinents.
  • Il pourrait être utile d’obtenir des conseils sur la prise de décisions concernant l’affectation des ressources achetées par le gouvernement fédéral qui seront conservées pour fins de distribution en cas de besoins urgents.
  • À mesure que de l’information sur les essais cliniques sera obtenue, les utilisateurs réguliers pourraient avoir de la difficulté à garder ou à préserver leur accès aux médicaments se trouvant à la phase des essais.

Données

  • Les trois premières propositions du sous-groupe reçoivent un appui de façon générale :
    1. créer des normes de données pour appuyer les efforts déployés à l’échelle locale en vue de consigner les données de façon uniforme afin qu’elles puissent être regroupées et utilisées lors des interventions régionales, provinciales et nationales dans le contexte de la pandémie de COVID-19;
    2. demander au gouvernement du Canada d’obliger (par l’entremise des ministères provinciaux de la Santé) l’application des normes de données de la part des hôpitaux, des établissements de soins de longue durée et des services de santé;
    3. demander au gouvernement du Canada d’aider les provinces à créer leurs propres plateformes de données pour s’assurer de produire des exercices de rapport et de planification efficaces et cohérents à l’échelle du pays.
  • Pour pouvoir traiter d’enjeux à l’échelle nationale, il faut pouvoir compter sur de l’information valide et opportune qui est cohérente à cet échelon et qui permet d’étayer les décisions.
  • Il peut s’avérer difficile de parvenir à une uniformité à travers les provinces lorsqu’il est question des données sur les ressources en raison de la mise en place de différents systèmes (p. ex. différents noms de produits, suivi des numéros).
  • Il pourrait être plus facile d’uniformiser les données sur les cas.
  • La disponibilité des données pourrait dépendre de la portée des données que nous voulons recueillir et des ressources disponibles dans les provinces pour recueillir des données. Ce pourrait aussi être l’occasion de saisir des données et de jouer un rôle de curateur, là où l’on en a le plus besoin. En ce qui a trait à la capacité d’appoint, nous pourrions peut-être faire appel à des volontaires qui travaillent dans des laboratoires fédéraux et universitaires partout au pays et qui savent comment traiter les données.

Innovation numérique

  • Les propositions du sous-groupe reçoivent un appui de façon générale.
    1. S’assurer que l’application de soutien sur la COVID-19 est mise directement à la disposition des citoyens pour aider ces derniers à obtenir de l’information à jour sur la pandémie. L’application pourrait inclure un outil d’auto-évaluation qui aiderait l’utilisateur à décider s’il doit passer un test de dépistage du coronavirus (comme en Colombie-Britannique ou au Royaume-Uni par exemple).
    2. Permettre à une grande proportion de gens de se rendre sur une plateforme de télésanté virtuelle (comme eVisits) pour protéger les professionnels de la santé.
      1. Il pourrait s’agir d’une plateforme autodirigée ou, dans le cas de patients possédant une faible culture numérique, d’un lien vers une infirmière ou un médecin assuré par l’entremise d’une agence de soins à domicile équipée d’une telle technologie.
    3. Mettre en place un suivi à distance pour que les gens puissent demeurer à la maison en toute sécurité en utilisant des dispositifs portables ou autres. On pourrait réduire l’utilisation d’équipement de protection en optant pour la surveillance à distance dans les hôpitaux où se font des visites virtuelles dans les chambres des patients.
  • L’application de COVID-19 du Canada a été lancée (https://ca.thrive.health/)
  • Il est important de s’assurer que les soins virtuels donnés sont consignés dans le dossier médical du patient et que l’information afférente est mise à la disposition d’autres professionnels de la santé.
  • Il sera peut-être possible de mieux s’organiser, car un plus grand nombre de gens adoptent les soins virtuels par nécessité. Ce pourrait également être l’occasion de réfléchir au patrimoine durable que l’on pourrait laisser.
  • Si des dispositifs portables spécifiques sont requis pour soutenir la proposition 3, ceux-ci pourraient appartenir à la catégorie des instruments médicaux; il faudrait alors le mentionner à Santé Canada.

Capacité et gouvernance

  • Une série de propositions de sous-groupes portant sur du personnel spécialisé et sur une structure pour les patients atteints de la COVID-19 reçoit un appui général :
    1. pouvoir compter sur du personnel travaillant uniquement auprès de patients atteints de la COVID-19, et non pas faire alterner le personnel entre des patients positifs et des patients négatifs;
    2. disposer d’un circuit fermé clair pour les patients atteints de la COVID-19 (p. ex. rayons X) pour éviter d’amplifier la COVID-19 par l’entremise des structures;
    3. permettre le perfectionnement du savoir-faire du personnel lorsqu’il doit travailler avec de l’ÉPI, diminuer le recours à l’ÉPI et augmenter la protection du personnel par le fait même;
    4. offrir du soutien aux travailleurs de la santé pour qu’ils puissent s’isoler et ne pas infecter les membres de leur famille, et vice versa :
      1. étant donné le risque accru de contracter la COVID-19 dans le milieu des soins de santé, les gouvernements tentent de trouver d’autres lieux d’hébergement pour les travailleurs de la santé afin de prévenir la transmission dans les foyers de ces derniers.
  • Il pourrait s’avérer nécessaire que les membres de ce Groupe discutent davantage d’autres idées relatives aux établissements de soins de longue durée.
  • Par ailleurs, le sous-groupe a abordé des sujets qu’il voudra peut-être approfondir. Par exemple, quelles approches utiliserait-on pour gérer les éléments vulnérables de la population générale, comme les personnes vivant dans les régions éloignées du pays?

Suivi

  • Le sous-groupe passera davantage de temps à discuter d’idées relatives aux établissements de soins de longue durée.
  • Ajouter les sujets que sont le bureau de santé publique, la capacité de recherche des contacts et le suivi de l’isolement aux sujets qui pourraient être approfondis.

Stratégie de pointe pour les ressources achetées par le gouvernement fédéral – ventilateurs

  • Le Groupe d’experts croit qu’il pourrait être nécessaire d’élaborer une stratégie scientifique de pointe pour la distribution des ressources achetées par le gouvernement fédéral, surtout les ventilateurs mécaniques.
  • Le Groupe souhaite que la distribution de l’équipement se fasse de façon efficace.

Suivi

  • Un groupe de travail dont le mandat consistera à présenter des idées sera formé dans les 24 à 36 prochaines heures.



Vue d’ensemble des discussions

Réunion 4 du groupe d’experts sur les systèmes de santé

Tenue par téléconférence le 7 avril 2020

La discussion qui suit tient compte des données probantes et des connaissances scientifiques en date du 6 avril.



Sommaire

  • L’objectif de cette quatrième réunion est de discuter des conseils pratiques d’experts sur les difficultés liées aux systèmes de santé face à différentes situations relatives à la COVID-19.
  • Le Groupe d’experts est d’accord avec un ensemble de principes pour la répartition des ventilateurs mécaniques à l’échelle du pays principalement en fonction des besoins et non pas au prorata.
  • On convient de former un groupe de travail sur les soins de longue durée. On demande une rétroaction au sous-groupe chargé de l’innovation numérique concernant un document traitant des soins virtuels qui est en préparation.

Participants

  • Mona Nemer, Ph. D., conseillère scientifique en chef du Canada (coprésidente)
  • Stephen Lucas, Ph. D., sous-ministre de Santé Canada (coprésident)
  • David Buckeridge, M.D., Université McGill
  • Irfan Dhalla, M.D., Unity Health Toronto, Université de Toronto
  • Alan Forster, M.D., Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa
  • William Ghali, M.D., Université de Calgary
  • Joanne Langley, M.D., Université Dalhousie
  • Joanne Liu, M.D., Université de Montréal
  • Louis-Martin Rousseau, Ph. D., École Polytechnique de Montréal
  • Allison McGeer, M.D., Hôpital Mont-Sinaï, Université de Toronto
  • Tom Noseworthy, M.D., Université de Calgary
  • Cara Tannenbaum, M.D., Université de Montréal, conseillère scientifique ministérielle de Santé Canada
  • Gavin Brown, Santé Canada (observateur)
  • Abby Hoffman, Santé Canada (observatrice)
  • Supriya Sharma, M.D., Santé Canada (observatrice)
  • Alexandre Bourque-Viens, Ph. D., Bureau de la conseillère scientifique en chef (soutien)

Mise à jour sur le point de vue du gouvernement

  • Les sujets relevés lors des réunions précédentes sont toujours pertinents. Les membres du Groupe d’experts sont invités à fournir des conseils relativement aux sujets toujours en suspens.

Modélisation des maladies

  • Un certain nombre d’approches de modélisation sont utilisées à l’échelle du pays pour étoffer les mesures mises en place.
  • Défis :
    • La capacité de faire un bon étalonnage (p. ex., manque de données) restreint la validité des résultats de la modélisation.
    • Communication des résultats quant aux scénarios possibles.
  • L’Association médicale canadienne publiera bientôt deux articles portant sur une évaluation d’une modélisation faite en Ontario et sur une autre évaluation d’une modélisation basée sur un agent pour le Canada.

Ventilateurs mécaniques

La proposition sur les ventilateurs mécaniques élaborée par le GT est distribuée avant la réunion.

  • L’objectif est d’éviter de mal répartir les ressources, soit parce qu’elles ne sont pas requises, qu’elles ne peuvent pas être utilisées (manque de capacité) ou qu’elles sont utilisées de façon disparate.
  • La proposition souhaite que la vaste majorité des ventilateurs achetés par le gouvernement fédéral soient attribués en fonction des besoins manifestes et de la capacité d’utilisation.
  • Les membres du Groupe d’experts soutiennent à l’unanimité la proposition du GT.
  • Les membres du GT conviennent de fournir d’autres suggestions sur la mise en œuvre des principes proposés.

Suivi

  • Les membres du GT se réuniront à nouveau pour fournir d’autres lignes directrices sur la mise en œuvre des principes proposés.

Innovation numérique – soins virtuels

  • Il est convenu que le sous-groupe chargé de l’innovation numérique sera consulté au sujet d’un bref document sur les soins virtuels qui est en préparation pour fins de discussions avec les provinces et les territoires.

Capacité – gouvernance

Soins de longue durée :

  • Les membres du Groupe d’experts discutent de la façon dont les défis liés à la COVID-19 dans les soins de longue durée sont présentement abordés et des répercussions possibles sur l’ensemble du système.
  • Voici quelques éléments devant être pris en compte dans le cadre d’éventuelles propositions :
    • désigner rapidement une autorité responsable des établissements de soins de longue durée dans chacune des provinces;
    • mettre en place un mécanisme pour compiler les leçons tirées des premières éclosions, notamment pour étayer l’épidémiologie de la maladie au fur et à mesure de son évolution.

Suivi

  • Former un groupe de travail sur les soins de longue durée pour fournir des propositions réalisables en temps opportun.



Vue d’ensemble des discussions

Réunion 5 du groupe d’experts sur les systèmes de santé

Tenue par téléconférence le 20 avril 2020

La discussion qui suit tient compte des données probantes et des connaissances scientifiques en date du 19 avril.



Sommaire

  • L’objectif de cette cinquième réunion est de discuter des conseils pratiques d’experts sur les difficultés liées aux systèmes de santé face à différentes situations relatives à la COVID-19.
  • Le Groupe d’experts donne son appui aux propositions sur les soins de longue durée.
  • Les membres du Groupe s’entendent aussi sur le fait qu’il faut poursuivre le travail sur les indicateurs de résultats liés aux soins virtuels, les enjeux systémiques rattachés aux soins donnés aux aînés et la planification relative à la cohabitation entre les cas de COVID-19 et les autres patients à moyen terme.

Participants

  • Mona Nemer, Ph. D., conseillère scientifique en chef du Canada (coprésidente)
  • David Buckeridge, M.D., Université McGill
  • Irfan Dhalla, M.D., Unity Health Toronto, Université de Toronto
  • Alan Forster, M.D., Hôpital d’Ottawa, Université d’Ottawa
  • Joanne Langley, M.D., Université Dalhousie
  • Joanne Liu, M.D., Université de Montréal
  • Louis-Martin Rousseau, Ph. D., École Polytechnique de Montréal
  • Allison McGeer, M.D., Hôpital Mont-Sinaï, Université de Toronto
  • Tom Noseworthy, M.D., Université de Calgary
  • Robyn Tamblyn, Ph. D., Université McGill
  • Cara Tannenbaum, M.D., Université de Montréal, conseillère scientifique ministérielle de Santé Canada
  • Gavin Brown, Santé Canada (observateur)
  • Abby Hoffman, Santé Canada (observatrice)
  • Supriya Sharma, M.D., Santé Canada (observatrice)
  • Alexandre Bourque-Viens, Ph. D., Bureau de la conseillère scientifique en chef (soutien)

Mise à jour sur le point de vue du gouvernement

  • Les propositions du Groupe d’experts sont valorisées et utilisées.
  • Le mode de pensée institutionnel va au-delà du confinement et de l’atténuation et se tourne vers les prochaines phases. Le moment est bien choisi pour avoir une conversation sur les préparatifs à moyen terme.

Ventilateurs mécaniques

Les dernières propositions sur la répartition des ventilateurs mécaniques sont distribuées avant la réunion.

  • Le travail réalisé par le GT s’est avéré utile en temps réel; il a été utilisé et mis en œuvre de nombreuses façons.
  • Merci au président du GT qui a accompli du bon travail à court préavis et qui a réuni un groupe compétent pour se pencher sur cette question.

Soins virtuels

  • Depuis la dernière réunion, le sous-groupe a fourni une rétroaction sur un article traitant des soins virtuels.
  • La prestation de soins virtuels pourrait s’avérer très utile dans les prochaines étapes. On démontre de l’intérêt à l’égard de la durabilité de tels soins.
  • L’idée de pouvoir cibler des indicateurs de résultat semble faire consensus.

Suivi :

  • Un nouveau GT sera formé pour cibler des indicateurs de résultat dans le domaine des soins virtuels.

Soins de longue durée

Les ébauches de propositions élaborées par le GT sur les soins de longue durée sont distribuées avant la réunion.

  • Le président du GT reconnaît la grande qualité de la composition du GT. Il donne un aperçu des idées qui ont été soulevées.
  • Dans l’ensemble, les membres du Groupe d’experts s’entendent sur les idées proposées.
  • Il est question de la possibilité de rendre obligatoire le dépistage de toutes les personnes qui entrent dans les établissements de soins de longue durée, comme c’est le cas dans les aéroports.
  • Il est toujours difficile de définir le rôle du gouvernement fédéral lorsque vient le temps de composer avec bon nombre des propositions des GT.

Soins de longue durée, prochaine étape

  • Les discussions entre les membres du GT font ressortir des enjeux systémiques sur lesquels il pourrait être avantageux de s’attarder après la crise.
  • Outre les aînés, il faudra peut-être examiner de façon plus générale les populations vulnérables, comme les itinérants et les travailleurs agricoles étrangers. Comment peut-on protéger les gens lorsque leur situation personnelle ne leur permet pas de se protéger facilement?

Suivi

  • Il faut cerner les enjeux systémiques liés aux soins de longue durée sur lesquels il pourrait être avantageux de s’attarder après la crise.
  • Ce pourrait être l’occasion d’avoir une discussion d’orientation sur les populations vulnérables définies de façon plus générale.

Planification à moyen terme

Un document d’orientation d’une page visant la création d’un GT sur la planification à moyen terme est distribué avant la réunion.

  • Pendant la phase de confinement, de nombreux dossiers ne mettant pas de vies en danger ont été retardés. Pour la reprise des activités courantes, les planificateurs et les gens sur le terrain pourraient profiter d’un certain soutien pour savoir comment gérer les compromis.
  • Quels outils et quelles lignes directrices pourraient favoriser/empêcher la surprotection et la réaction excessive devant les cas de COVID-19? Comment doit-on composer avec les effets collectifs lorsqu’il faut prendre des décisions concernant les patients, au cas par cas?

Suivi

  • Un groupe de travail sera mis sur pied sous peu.